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L’Union pour l’Ostéopathie s’insurge contre l’attitude du ministère de la Santé

Dans un communiqué, publié le lundi 20 septembre, l’Union pour l’Ostéopathie (UPO) regrette l’attitude du ministère de la Santé face aux établissements ayant perdu leurs agréments, en particulier dans le cas du centre d’ostéopathie Atman de Nice.

La séquence des agréments des établissements d’ostéopathie n’en finit plus. Le renouvellement, qui a eu lieu au 27 juillet dernier, avait vu le ministère des Solidarités et de la Santé renouveler l’agrément de 22 établissements pour l’enseignement de l’ostéopathie. Neuf d’entre eux ont été jugés inaptes. Mais ces derniers ont pour la plupart lancer la bataille judiciaire pour obtenir un nouvel agrément. Du côté d’OSCAR — École européenne d’ostéopathie du campus privé d’Alsace, qui n’a pas obtenu de renouvellement, le Tribunal Administratif de Strasbourg a ordonné la suspension de la décision. « La Direction générale de l’Offre de soins (DGOS) a trois semaines pour réexaminer notre dossier  », affirme l’école. De la même façon, lundi 23 août, le Tribunal Administratif de Nice a décidé de suspendre la décision du ministère de la Santé concernant le centre Atman. Ainsi, le tribunal a ordonné en ces termes  : 

  • L’exécution de la décision du 22 juillet du ministre des Solidarités et de la Santé rejetant la demande de renouvellement d’agrément du centre d’ostéopathie Atman est suspendue.
  • Il enjoint au ministre des Solidarités et de la Santé de procéder au réexamen de la demande d’agrément dans un délai de cinq jours à compter de la notification de la présente ordonnance.
  • L’État versera au centre d’ostéopathie Atman une somme de 1 000 euros. 

Ironie du sort  ? La décision a été prononcée le jour même où le ministère de la Santé publiait un communiqué dans lequel il précise « garder le cap de la qualité, de la sécurité et de la reconnaissance des formations dispensées ». 

L’UPO s’étonne et regrette 

Si la décision pour le centre Atman de Nice réjouit l’école et ses étudiants, comme en témoignent certains dans Nice Matin, l’UPO ne partage pas le même enthousiasme. Dans un communiqué, publié le lundi 20 septembre, la fédération créée en 2012 s’étonne  : «  C’est avec un très grand trouble que l’Unité pour l’Ostéopathie constate que dans une ordonnance du 16 septembre, relative à une requête en référé suspension formée par le centre d’Ostéopathie Atman, le juge administratif de Nice indique que le ministre en charge de la santé, n’a pas présenté d’observations écrites et n’était ni présent ni représenté lors de l’audience ». 

Un pas en arrière pour la fédération qui regroupe en son sein des syndicats professionnels, le syndicat de la formation et la fédération des étudiants en ostéopathie. Pour son président Philippe Sterlingot, qui signe le communiqué, «  cette circonstance ne peut que traduire une hésitation du ministre face aux pressions politiques exercées par les établissements ayant perdu leur agrément  ». L’UPO conclut en appelant le gouvernement «  à tenir ses engagements, à maintenir l’ensemble de ses décisions initiales et à veiller ainsi à ce que la réglementation soit respectée et appliquée dans l’offre de formation à l’ostéopathie en France  ». Faute de quoi  ? La fédération promet de « mener toutes actions susceptibles de soutenir cette ambition ». 

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