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Médoucine réunit des experts autour de la médecine « douce »

Le réseau de praticiens certifiés en médecines douces Médoucine a organisé jeudi 22 avril une table ronde avec plusieurs spécialistes autour de la question des médecines dites douces.

Un débat riche en éclairages. La table ronde, organisée par Médoucine, a réuni plusieurs experts, on y a retrouvé : Mireille Mousseau, professeur en oncologie au CHU de Grenoble ; Mathilde Laguës, psychopraticienne du réseau Médoucine ; Grégory Ninot, professeur à l’université de Montpellier et fondateur de l’ICEPS (Congrès des interventions non médicamenteuses) ; et Solange Arnaud, fondatrice de Médoucine. Durant 1 h 15, les quatre protagonistes sont revenus sur la thématique et notamment en temps de crise sanitaire.

Ainsi, plusieurs points ont été développés avec en fil rouge une enquête réalisée par Harris Interactive et intitulée  : les Français et leurs relations aux médecines douces en période de COVID. Le professeur Grégory Ninot préfère d’ailleurs parler de « pratiques complémentaires qui se développent et notamment dans l’idée que 1 +1 font 3 ». Des pratiques, qui à l’image de l’ostéopathie, sont de plus en plus évaluées, avec l’enjeu de trouver une méthodologie adéquate. Durant ce moment d’échanges, les spécialistes ont abordé d’autres points comme la recrudescence des consultations, la multiplicité des pratiques existantes qui provoque l’illisibilité et enfin la question médico-économique. Pour ce dernier point, le constat de progrès n’a pas empêché les participants de s’accorder sur l’inégalité qui persiste dans l’accès aux pratiques non médicamenteuses. 

Une enquête riche en enseignements 

Les chiffres tirés du sondage réalisé en février 2021 révèle plusieurs éléments et au premier rang l’image qu’ont les Françaises et Français sur les médecines complémentaires. Ainsi, ils sont 85 % à en avoir une bonne ou une très bonne image. Un chiffre qui confirme la forte adhésion et la demande des personnes interrogées. Médoucine note également qu’en 2019, 13 % de la population avait une très mauvaise image des interventions non médicamenteuses, un chiffre en baisse de 5 points pour se situer à 8 % aujourd’hui. Et dans les pratiques les plus plébiscitées, l’ostéopathie remporte la palme des plus satisfaisantes pour les sondés. 

L’ostéopathie fait partie des plus plébiscitées des interventions non médicamenteuses. (Harris Interactive)

Pour les motifs de consultation, Médoucine a interrogé 472 thérapeutes. Le constat, qu’on avait dressé dans un précédent article, est que dans 67 % des cas le stress et l’anxiété sont évoqués comme motif de consultation. 

Enfin, le sondage réalisé par Harris Interactive relève un taux de satisfaction très élevé pour les personnes ayant déjà eu recours aux thérapies complémentaires. Là encore, une pratique se place en tête de gondole de celles qui ont donné les meilleurs résultats et il s’agit de l’ostéopathie.

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