Les Chinois qui parlent le mandarin sont plus susceptibles de reconnaître les émotions dans la voix des autres. Les Nord-Américains anglophones se fient davantage aux expressions faciales. L’étude réalisée à l’Université Mc-Gill (Canada) et publiée dans la revue scientifique Neuropsychologia révèle que ces différences culturelles et linguistiques sont si profondément ancrées qu’on peut non seulement les observer dans les comportements, mais également au niveau de l’activité cérébrale. Les chercheurs ont mesuré l’activité cérébrale des participants à l’aide d’électroencéphalogrammes (20 parlant le mandarin, 19 l’anglais, tous résidant à Montréal) pendant qu’ils leur demandaient de reconnaître les émotions exprimées dans une série de signaux vocaux et faciaux. Une autre étude révèle que les signaux visuels jouent un rôle beaucoup plus important dans la compréhension des émotions transmises par la musique que celles transmises par la parole.
Source : communiqué de presse McGill University (mardi 24 février 2015)