[su_label type= »success »]Accès Libre[/su_label] Edito #35 : Clair comme de l’eau de roche
L’eau représente 70 % de la surface de la Terre mais pour autant, notre monde manque cruellement de fluidité. Les hommes sont imperméables à l’humanisme et rejettent la souffrance des autres. Ils oublient allègrement les lois de diffusion de l’osmose qui font que nous sommes tous responsables de la situation de notre monde. Les migrants économiques des continents appauvris sont rejetés par ces pays mêmes responsables de la misère de ces peuples. Car les conséquences de l’esclavage et de la colonisation ruissellent encore sur ces continents…
[su_spacer size= »0″]Mais les hommes restent étanches à la fraternité. On s’abreuve pourtant constamment de connaissances. Nous accumulons nos savoirs dans un puits sans fond et pourtant nous ne savons pas qui nous sommes vraiment. Une ignorance qui porte de l’eau à la rivière du racisme qui se développe alors avec la volonté de classifier les hommes. Le racisme c’est comme vouloir nous faire adopter l’idée que l’on peut séparer l’eau en différentes couches. Créant ainsi toujours une couche supérieure… Tandis qu’observer l’horizontalité non-négociable de l’eau amènerait tous les hommes au même niveau d’égalité.
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L’eau est aussi enveloppante et bienveillante. Si les Romains exploitaient ses vertus thérapeutiques dans les thermes, l’eau est aujourd’hui peu utilisée comme un média thérapeutique de choix.
[su_spacer size= »0″] Alors qu’à la dynamique des fluides on peut associer la fluidité tissulaire de nos fascias et que notre corporalité est totalement éveillée lorsque tous les capteurs sensoriels de notre corps sont au contact de l’eau. Les principes de l’ostéopathie sont en parfaite adéquation avec les lois physiques de l’eau et l’ostéopathie aquatique devient une évidence que vous découvrirez dans ce numéro 35 de L’ostéopathe magazine.
[su_spacer size= »0″]L’eau, c’est aussi la source de nos origines. Elle remplit la matrice utérine et symbolise la vie : c’est la mer nourricière. C’est une fontaine intarissable et le cycle de l’eau incarne l’intemporalité. Cependant, l’eau, ce noble élément, est aujourd’hui polluée, gaspillée et méprisée. Il ne s’agit pas de recycler nos déchets et d’économiser nos excès. Mais plutôt de recycler nos idées et d’apprendre à apprécier l’eau qui nous baigne et l’altérité qui nous unit. Comment rendre limpides ces évidences ?
Par Reza Redjem-Chibane, redacteur en chef
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