Des chercheurs de l’unité 1153 de l’INSERM ont étudié l’impact des antioxydants sur la santé sur plus de 1 800 Français de type caucasien entre 1994 et 2007. Les nombreux paramètres déterminant la concentration en vitamine D ont été examinés : exposition solaire, phototype (sensibilité de la peau au soleil), apports alimentaires en vitamine D, données sociodémographiques, corpulence, mode de vie et polymorphismes génétiques. Résultat : 58 % des effectifs avaient une concentration insuffisante en vitamine D (moins de 20 ng/ml) et environ 15 % une véritable carence (<10 ng/ml). Ces déficits étaient associés au fait d’être une femme, d’être âgé, d’être en surpoids ou obèse, de vivre dans le nord de la France, d’être peu actif physiquement, de s’exposer rarement au soleil, de sortir de l’hiver ou encore de ne jamais boire d’alcool ou très rarement. Les chercheurs ont aussi découvert deux mutations génétiques associées à des concentrations plus faibles et plus élevées. Des apports alimentaires en vitamine D très faible par rapport aux recommandations n’avaient pas d’influence sur la concentration sanguine.
(Source : M. Touvier et coll. J Invest Dermatol, édition en ligne du 11 septembre 2014)
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