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Troubles de l’ATM : Les dents n’ont pas dit leur dernier mot !

La plupart du temps, les dents ne se touchent pas. Mais lorsque les mâchoires restent serrées, qu’un bruxisme s’installe, etc., toute la physiologie du corps humain est perturbée. Comment ? Les réponses de Francis Hartmann*, chirurgien-dentiste et neurophysiologiste.

Une synthèse réalisée par Reza Redjem-Chibane à partir de propos recueillis lors de la conférence de Francis Hartmann* au congrès ostéopathie, occlusion et orthodontie à Lausanne les 14 et 15 novembre 2015 et de son ouvrage mal de dos, fatigue, migraine… si vous serrez les dents !

La sensibilité de la dent n’est pas que d’ordre douloureux. Elle est également tactile. Deux types de récepteurs différents permettent cette double sensibilité. Ils sont situés dans le périodonte, tissu de soutien qui unit la ou les racines de la dent à l’os maxillaire.On distingue : Les récepteurs de type 1 : tactiles et dits physiologiques. Ils enregistrent les stimulations dues aux forces exercées sur la partie visible de la dent (couronne). Ils réagissent selon l’intensité, la direction et la vitesse d’application d’une force. Les informations recueillies par ces récepteurs sont essentielles à la mastication, la déglutition, la position de repos de la mandibule et pour informer le cerveau lors de la parole ou de la respiration.
Les récepteurs de type 2 : douloureux et dits nociceptifs. Ils réagissent aux stimuli agressifs pour le tissu périodontal (torsion de la dent ou présence de substances chimiques sécrétées lors d’une infection comme la bradykinine, etc.). Selon la pression exercée sur la dent, la stimulation sera différente (distale, palatine, vestibulaire). La sensibilité de la dent est plus fine que celle entre le pouce et l’index et deux dents peuvent différencier un écart de 0,009 mm.
Vers une explication de l’installation de pathologies
Ces informations sensitives sont ensuite dirigées vers le cortex cérébral et contribuent à la représentation imagée du corps : le schéma corporel (voir schéma 1).

L’intégralité de cet article est à lire dans L’ostéopathe magazine #28

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