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TMS et ostéopathie – Arnaud Grin, ostéopathe DO

Aménager son temps de travail et intégrer une dimension plus humaine

 

Titulaire d’un DE de kinésithérapie en 1986, Arnaud Grin est ostéopathe DO exclusif depuis 1995, après avoir suivi une formation au collège ostéopathique Atman. À côté de son activité en cabinet, il pratique l’ostéopathie depuis 2003 au sein du service « bien-être à la personne » de l’OCDE à Paris. Par ailleurs, il enseigne les fascias à l’IDO (institut Dauphine d’ostéopathie) à Paris.

 

TMS-osteomag3-ARNAUD-GRINQuelle est votre approche thérapeutique des TMS ?

En dehors du traitement ostéopathique qui libère les tensions et les blocages liés au travail (posture et stress en sont les causes principales), je propose des solutions pour limiter les TMS : auto-traitement, auto-étirement, analyse de la posture. J’aborde le travail sur le stress à travers l’ostéopathie somato-émotionnelle et par la yoga-thérapie. Les postures de yoga amènent à étirer le dos, les muscles antérieurs souvent rétractés, le plan postérieur trop sollicité, les trapèzes et spinaux, etc. Le yoga permet également un recentrage et une plus grande présence à soi-même et aux différentes tensions qui nous habitent. J’utilise aussi la thérapie cognitive et comportementale pour faire verbaliser mes patients et leur faire prendre conscience de la manière dont ils gèrent leur stress. L’objectif est de mettre de la distance par rapport à l’objet stressant. La lutte contre les TMS passe par les deux approches, comportementale avec le yoga et neurocognitive. De plus, à travers ma formation de kinésithérapeute, complétée par des recherches personnelles sur les TMS dans la littérature médicale et sur les sites de prévention tels que l’INRS, je peux donner des conseils pour améliorer l’ergonomie des postes de travail.

Quel bilan tirez-vous de cette expérience au sein de l’OCDE ?

Au cours de ces sept années d’exercice, j’ai pu suivre très régulièrement de nombreux patients. Pour certains, une fois par mois pendant plusieurs années. Cette régularité m’a conduit à mener jusqu’au bout mes traitements. Chose plus difficile à réaliser en cabinet de ville où les patients peuvent abandonner au bout de deux à trois séances. Par ce travail, j’ai également pu mesurer les problématiques liées à la posture et au stress sur une population du secteur tertiaire. Aujourd’hui, les facteurs de stress sont très importants. Ils sont dus à l’organisation du travail, la recherche de la productivité, la relation avec la hiérarchie, la gestion des conflits, etc. C’est pourquoi, dans cette pratique de l’ostéopathie, la dimension pédagogique et humaine est très importante.

[button href= »http://www.osteomag.fr/?p=7637″ target= »_blank » align= »center »]Retrouvez l’intégralité de cet article dans L’ostéopathe magazine #3[/button]

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