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Symposium de Montréal : L’ostéopathie sur son 31 !

La 31e édition du symposium international d’ostéopathie de Montréal a été l’occasion de célébrer les 140 ans de l’ostéopathie. Les conférences ont présenté l’histoire de fondateurs de l’ostéopathie et se sont intéressés à son application au cours du développement de l’enfant.

Les thématiques des conférences de la journée du 30 mai étaient aussi variées que la nationalité des intervenants. L’histoire de l’ostéopathie et de sa recherche a été présentée par Michael Patterson, docteur en psychologie et neurophysiologiste (États-Unis), qui a narré l’histoire de ses plus grands fondateurs. Jane Stark, ostéopathe (Canada), poursuivait ce témoignage par un portrait détaillé de William Garner Sutherland. Après ce retour aux sources profondes de l’ostéopathie, Nicholas Handoll, ostéopathe (Grande- Bretagne), a fait décoller l’auditoire en expliquant l’ostéopathie énergétique, les interrelations entre matière et mouvements …

Commotions cérébrales : l’ostéopathie, une thérapie de choc

Philippe Druelle, ostéopathe (Canada) a présenté ses travaux sur la prise en charge des commotions cérébrales en ostéopathie. Selon lui, ces traumatismes passent souvent inaperçus pour deux raisons. La première : 80 % des patients ont des symptômes qui se résolvent dans les 28 jours suivants le choc. La seconde : les lésions de la commotion ne sont pas toujours visibles aux examens. Cependant, certains patients peuvent présenter des symptômes d’apparition très tardive avec de lourdes conséquences : troubles visuels, pertes de mémoire, défauts de concentrations. Phillipe Druelle recommande donc une prise en charge systématique des commotions en évitant toutefois les trois premières semaines après le choc. Les travaux de Yuri Moskalenko sur l’imagerie crânienne avant et après traitement ostéopathique des commotions ont été présentés. Au cours de ce symposium, un hommage à l’oeuvre de Claudine Amiel Tison, neuropédiatre, a été réalisé par Evelyne Soyez, ostéopathe (France), qui l’a côtoyée pendant plus de 25 ans. Si sa pensée a beaucoup apporté à la médecine pédiatrique, elle fut également source d’inspiration pour l’ostéopathie. Ses travaux ont en effet permis de comprendre la notion d’autorégulation par la mise en évidence des mécanismes neuroprotecteurs endogènes. Elle a également révélé l’importance de la vascularisation par les phénomènes de balance hémodynamique. Ses approches de la neuropédiatrie et de l’ostéopathie avaient en commun les notions d’intégrité du corps, le principe de tenségrité et la prise en compte holistique des pathologies.

« Démontrez-moi que j’avais tort »

Elle insistait sur l’importance de la démarche clinique en précisant que les examens complémentaires devaient rester complémentaires.

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