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Une enquête réalisée par Virgina Montel & Reza Redjem-Chibane
Pour faire face à cette croissance du nombre de cancers, on sensibilise en incitant au dépistage et à la prévention (sur les paquets de cigarettes, prévention solaire, etc.). Les campagnes de prévention contre le cancer se multiplient. Le mois d’octobre s’illumine de rose pour sensibiliser au dépistage du cancer du sein puis le Movember invite les hommes à se laisser pousser la moustache pour sensibiliser au cancer de la prostate en novembre. Nous allons nous intéresser dans ce dossier à la place de la prise en charge ostéopathique en accompagnement d’un traitement oncologique chez les patients en traitement et en rémission. Nous avons choisi de recueillir les témoignages de divers praticiens, médecins généralistes, oncopédiatre, oncologues, ostéopathes et associations. Tous acteurs dans le parcours de soin de patients atteints d’un cancer.
Leurs expériences à l’hôpital et en cabinet nous ont permis d’aborder les différentes prises en charge proposées actuellement aux patients. Elles démontrent l’intérêt d’un accompagnement ostéopathique en complément.
« Chez l’enfant et l’adolescent, 2 500 nouvelles personnes sont touchées chaque année. La survie à plus de 5 ans après le diagnostic est de 80 % »
Le cancer est une maladie caractérisée par une prolifération cellulaire excessive (tumeur) anormalement importante au sein d’un tissu normal et ayant tendance à persister et à s’accroitre. En se multipliant de façon anarchique, les cellules cancéreuses donnent naissance à des tumeurs de plus en plus grosses qui se développent en envahissant puis détruisant les zones qui les entourent (source : Ligue contre le cancer).
Les cellules cancéreuses se distinguent des cellules normales par leur capacité à se diviser de façon illimitée et à échapper aux processus de mort cellulaire programmée (apoptose). Autre caractéristique de la cellule tumorale : sa capacité à envahir des régions de l’organisme auxquelles elle n’appartient pas. C’est la première étape du phénomène de métastase. Une cellule d’origine épithéliale peut ainsi migrer jusqu’à la paroi d’un vaisseau lymphatique ou sanguin puis migrer dans la circulation et y croître. Cependant, toutes les cellules cancéreuses ne produisent pas nécessairement des cancers menaçants pour l’organisme, car le système immunitaire est doté de cellules tueuses qui sont capables de détecter les cellules anormales et les éliminer (source : Ligue contre le cancer).
| Epidémiologie des cancers |
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| En 2015, le nombre de nouveaux cas de cancers était estimé à 385 000 chez l’adulte. Les cancers les plus fréquents étant dans l’ordre : le cancer de la prostate, le cancer du sein, le cancer colorectal et le cancer du poumon. Chez l’enfant et l’adolescent, 2 500 nouvelles personnes sont touchées chaque année. La survie à plus de 5 ans après le diagnostic est de 80 %. (Plantaz, Tabone, Berger, Poirée, Ducassou et Michel, Suivi à long terme après un cancer chez l’enfant, Revue du praticien vol 64). 30 % de ces cancers sont des leucémies et 70 % sont des tumeurs solides de grande variété anatomopathologique. (Cancer de l’enfant : particularités épidémiologiques diagnostiques et théapeuthiques, dr Bergeron Christophe, centre léon bernard, lyon). |
Ostéopathie et cancer, quelle place dans l’accompagnement des patients
Les chiffres du cancer augmentent. 385 000 nouveaux cas par an selon l’Institut national du cancer. En France 1 homme sur 2 et 1 femme sur 3 se verra diagnostiquer un cancer avant 85 ans. La survie est de 60 %. Comment enrayer ce phénomène ?
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