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Quels sont les 5 actes médicaux à éviter ?

C’est un début. La Société suisse de médecine interne (SSMI) a élaboré en 2014 la première liste suisse des actes proscrits dans l’esprit de la campagne américaine « Choosing Wisely » (choisir sagement), qui postule que « moins peut être mieux ».

Ce top 5 réalisé par des médecins internistes et généralistes suisses est la pierre angulaire de l’action « Smarter Medicine » (www.smartermedicine.ch). Les cinq interventions à éviter, « pour une médecine intelligente et plus efficace », sont les suivantes:

  1. Un bilan radiologique chez un patient souffrant de lombalgie (mal au bas du dos), sans douleur alarmante depuis moins de six semaines. On entend par signaux d’alarme (red flags) un déficit neurologique sévère ou progressif ou une suspicion de processus malin et infectieux.
  2. Le dépistage du cancer de la prostate par PSA sans en discuter les risques et bénéfices avec le patient. Les bénéfices du dépistage sont en effet controversés. Ce dépistage ne devrait en tous les cas pas être proposé aux patients au-delà de l’âge de 75 ans.
  3. La prescription d’antibiotiques en cas d’infection des voies aériennes supérieures sans signes de gravité. Ceux-ci sont inefficaces dès lors que la très grande majorité de ces infections sont virales.
  4. Une radiographie du thorax dans le bilan préopératoire en l’absence de suspicion de pathologie thoracique. Cette prise en charge de routine, encore fréquente dans les hôpitaux, n’apporte strictement rien pour l’évolution des patients asymptomatiques.
  5. La poursuite à long terme d’un traitement d’inhibiteurs de la pompe à protons pour des symptômes gastro-intestinaux sans utiliser la plus faible dose efficace. L’indication du traitement doit être régulièrement revue avec le patient en raison du risque d’effets secondaires, y compris à long terme.


Source : 24heures.ch (01/10/2015)

megaphone17Réagissez : Avez-vous fait le même constat ? Et l’ostéopathie dans tout ça. Est-elle aujourd’hui perçue comme une alternative à cette prise de conscience de ces prescriptions abusives et coûteuses ?

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