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Recherche et ostéopathie : le duo gagnant

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Pour sa 3e édition, le congrès de la FROP (Formation et Recherche en Ostéopathie Pédiatrique) a voulu confronter la pratique en ostéopathie pédiatrique avec la recherche scientifique. Pari tenu !

Un reportage réalisé par Reza Redjem-Chibane

Article tiré du #25 (mars-avril-mai 2015) Enquête Posturologie : une histoire qui tient debout

Ce congrès s’est tenu à Bordeaux du 19 au 21 février. Les deux premiers jours étaient consacrés à des ateliers. La journée du 21 à des conférences. L’ostéopathe magazine était présent pour suivre les interventions d’ostéopathes d’horizons différents et de scientifiques des neurosciences. Avec pour thème, L’ostéopathie convoque les neurosciences autour du développement de l’enfant, le congrès avait pour finalité de relier pratique ostéopathique et recherche scientifique. Et l’une des conférences a parfaitement illustré cette thématique. Elle mettait en avant une approche primordiale pour la recherche ostéopathique : la mixité. Une mixité à plus d’un titre, car cette intervention était animée par un homme et une femme, un ostéopathe et une scientifique. Agnès Nadjar et Stéphane Fernandez ont mis en scène un dialogue entre une chercheuse en neurosciences et un ostéopathe clinicien. L’ostéopathe présentait sa pratique et la chercheuse y trouvait des réponses dans ses travaux sur l’activité des cellules microgliales du cerveau. L’ostéopathie questionne, la recherche solutionne… Et non pas l’inverse.

La recherche en question

La FROP a ensuite présenté les travaux de recherche de ses élèves. Mais auparavant, Sarah Didier et Emilie Léglise ont présenté la dualité des ostéopathes sensibilisés à la recherche. Dans leur pratique, ils sont à l’écoute de leur sensation qu’ils interprètent selon leur sensibilité. Lorsqu’ils se lancent dans un travail de recherche, la rationalité prend le pas. Deux approches différentes d’une même pratique. Différentes, mais pas exclusives… Car Sarah Didier nous explique que notre cerveau est à l’image de cette dichotomie. Si le cerveau droit est émotionnel, le cerveau gauche sera plus rationnel, mais rassure-t-elle : « il est possible de passer de l’un à l’autre et c’est le cas lorsque l’ostéopathe ferme la porte de son cabinet pour participer à un travail de recherche ». Fanny Vivies, ostéopathe, a prouvé son habileté à jongler avec ses deux cerveaux à travers son protocole de recherche sur l’allaitement : NEOSTEO. Une étude qui a bénéficié d’un financement dans le cadre d’un PHRC. Chose rare en ostéopathie. Voir page 16. Cette démarche clinique rigoureuse et scientifique s’est prolongée avec l’intervention de Sylvie Lessar qui a présenté son expertise sur la plagiocéphalie. Sylvie Lessar, vous la connaissez. C’est une ostéopathe canadienne qui avait contribué à la 1re partie de notre enquête en deux volets sur la plagiocéphalie : La plagiocéphalie mise à plat : Comprendre, diagnostiquer, évaluer. À découvrir ou redécouvrir dans L’ostéopathe magazine numéro 20.

Un congrès bien alambiqué !

Enfin, approche systémique et intégration de l’ostéopathie dans le monde de la santé ont été abordées respectivement par René Zwedjik et Bruno Ducoux. Alors que Philippe Druelle a insisté sur l’importance de l’intégrité dynamique du cerveau des nourrissons. De la biodynamique à la recherche hospitalière, à Bordeaux, les congrès sont bien alambiqués.

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