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Edito #42 : De rerum natura *

La nature ne ment pas, ne triche pas. Elle est sincère.
Elle est équilibrée jusque dans ses extrêmes. Dans le froid polaire ou la profondeur des abysses, les écosystèmes sont d’une adaptabilité remarquable.

Elle est belle sans le vouloir. Des montagnes aux vallées, de la faune à la flore, l’harmonie est partout, la créativité exubérante.

Elle est d’une efficacité et d’une efficience incroyable sans chercher à être productive. La vie n’a qu’un objectif : économiser son énergie pour assurer la survie. Tout est proportionné, rythmé, équilibré.

La nature est inspirante en tout point et si la science de l’Homme pratique le biomimétisme depuis toujours, cette période d’écorésistance et de lutte contre le réchauffement climatique permet de redécouvrir ces vérités.
En médecine naturelle ces vérités s’imposent encore plus. Mais comment évaluer la sincérité d’un traitement en thérapie manuelle ? Et lorsque l’on aborde certaines approches plus ancrées dans le ressenti et l’intuition, il est encore plus difficile de trouver la justesse. Mais qu’est-ce qu’un traitement juste ? Par rapport à soi ou à son patient ? Pour quel objectif ?

Nous abordons l’approche biodynamique de l’ostéopathie dans ce numéro et que nous disent les thérapeutes interrogés ? Ils nous parlent d’ancrage, de rythme, d’interaction, d’équilibre, d’évolution. Autant d’éléments de réponse à nos questions qui nous font converger vers cette idée que lorsque tous les critères de la nature sont réunis, la sensation d’avoir réalisé un traitement sincère apparaît. Dans la nature même des choses.

Reza Redjem-Chibane
Rédacteur en chef

*De rerum natura (De la nature des choses), plus souvent appelé De natura rerum, est un grand poème en langue latine du poète philosophe latin Lucrèce, qui vécut au Ier siècle avant notre ère. Composé de six livres totalisant 7 400 hexamètres dactyliques, mètre classique utilisé traditionnellement pour le genre épique, il constitue une traduction de la doctrine d’Épicure. Le poème se présente comme une tentative de « briser les forts verrous des portes de la nature », c’est-à-dire de révéler au lecteur la nature du monde et des phénomènes naturels

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