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Physiologie de la colonne cervicale : Fryette, hors la loi ?

La manipulation cervicale se trouve aujourd’hui en position curieuse. Alors que sa dangerosité fait toujours débat, peu de personnes cherchent à comprendre les fondements de son eff icacité. Walid Salem s’est penché sur la question. Il nous livre le résultat de ses travaux de recherche.

Une enquête réalisée par Reza Redjem-Chibane et Walid Salem, ostéopathe DO, chargé de recherche et d’enseignement à l’Université Libre de Bruxelles, à la Haute école Paul Henri Spaak et à la Faculté des Sciences de la Motricité (Bruxelles)

Les manipulations par techniques à haute vitesse améliorent les symptomatologies telles que les torticolis, les cervicalgies et certaines formes de céphalées (Coulter, 1998). Certains chercheurs ont en effet démontré que les techniques HVBA (haute vélocité basse amplitude) augmentent immédiatement l’amplitude du mouvement de l’articulation concernée (Mierau et al., 1988 ; Cassidy et al., 1992 ; Nansel et al., 1992 ; Nilsson et al., 1996 ; Whittingham et Nilsson, 2001).
Pour d’autres auteurs (Gross et al., 2010; Miller et al., 2010), les preuves de l’efficacité de la manipulation à court terme dans les douleurs cervicales aiguës ou chroniques sont de faible qualité. Les bases théoriques permettant d’expliquer leurs mécanismes biomécaniques fondamentaux sont également pauvres. Plusieurs questions importantes restent donc en suspens :

  • La manipulation cervicale se définit par le positionnement de la tête en latéroflexion homolatérale et par l’application d’une rotation hétérolatérale, d’une flexion ou d’une extension, d’une traction ou d’une compression. Pourquoi cette description a-t-elle été retenue ?
  • Est-ce que la cinématique tridimensionnelle de la manipulation respecte la physiologie articulaire de la colonne cervicale en termes de mouvements couplés ?
  • Quelle est la validité de certains modèles qui proposent de réaliser des manipulations au plus près de la barrière anatomique (donc proche de la luxation articulaire) ? Des modèles qui, par conséquent, considèrent les manipulations cervicales très dangereuses.

La manipulation cervicale présente un risque clinique très particulier. Faible, mais réel, et qui peut être fatal pour le patient. Ce risque est essentiellement lié à la lésion de l’artère vertébrale. Risque augmenté par une rotation complète associée à une traction de la colonne cervicale (Thiel et al., 1994; Kuether et al., 1997).

A découvrir dans cette enquête parue dans L’ostéoapthe magazine #19 :

[su_service title= »La biomécanique cervicale basée sur le concept de l’axe hélicoïdale 3D » icon= »icon: arrow-circle-right » icon_color= »#1866a5″][/su_service]

Enquête - L'ostéopathe magazine #19

[su_service title= »La cinématique cervicale 3D intersegmentaire lors de la rotation axiale » icon= »icon: arrow-circle-right » icon_color= »#1866a5″][/su_service]

Enquête - L'ostéopathe magazine #19

[su_service title= »Biomécanique de la manipulation : les modèles classiques » icon= »icon: arrow-circle-right » icon_color= »#1866a5″][/su_service]

ENQUETE-4_osteo19

[su_service title= »Manipulations cervicales : une phobie à relativiser » icon= »icon: arrow-circle-right » icon_color= »#1866a5″][/su_service]

ENQUETE-5_osteo19

[su_service title= »Réflexions sur les mouvements associés » icon= »icon: arrow-circle-right » icon_color= »#1866a5″][/su_service]

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