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Cancer et maladies immunitaires: un nouvel éclairage sur le fonctionnement des cellules T

Une équipe de recherche internationale dirigée par le Dr Chris Rudd, directeur de la recherche en immunologie et en thérapie cellulaire au Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont et professeur à l’Université de Montréal, a mis au jour un important mécanisme immunitaire qui contrôle la capacité des cellules T (ou lymphocytes T) à adhérer à une autre cellule.

Ces travaux, publiés dans la prestigieuse revue scientifique Nature Communications, revêtent une importance significative sur la longue route que constitue la lutte contre plusieurs maladies, à commencer par le cancer. En effet, le système immunitaire se révèle souvent un frein à l’efficacité des outils thérapeutiques qui combattent les cancers et aussi les infections. Or, l’adhérence d’une cellule T aux autres cellules qui lui présentent l’antigène détermine la capacité de cette cellule T à répondre à une infection virale et à attaquer les cellules tumorales.

«Avec ce travail, explique le Dr Rudd, nous avons trouvé une autre façon de modifier la réponse immunitaire globale. Dans le cas du cancer, nous avons de nouveaux outils pour augmenter les réponses immunitaires et inversement bloquer le développement de l’auto-immunité. La découverte pourrait s’avérer un atout majeur dans la lutte contre plusieurs maladies par une seule composante immunitaire.»

«Il est clair que la découverte du Dr Rudd représente une avancée déterminante dans notre capacité à comprendre le système immunitaire et à l’utiliser dans la lutte contre le cancer et les infections, ajoute de son côté le Dr Denis-Claude Roy, directeur de la recherche à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont. Ce nouveau mécanisme nous permet de repérer les failles de nos présentes approches immunologiques et de mettre au point des armes encore plus efficaces.»

Une étude d’envergure internationale

Ces recherches ont mis à profit l’expertise du Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont et celle de l’Université de Cambridge. La première auteure de l’étude est la Dre Monika Raab, de l’Université de Cambridge, aussi chercheuse principale à l’Université Johann Wolfgang Goethe de Francfort-sur-le-Main. Les chercheurs ont pu compter sur des subventions du Wellcome Trust (Londres) et de la Fondation du Centre de recherche de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont (Montréal).

Informations bibliographiques complètes:

Monika Raab, Yuning Lu, Karsten Kohler, Xin Smith, Klaus Strebhardt & Christopher E. Rudd, “LFA-1 activates focal adhesion kinases FAK1 / PYK2 to generate LAT-GRB2-SKAP1 complexes that terminate T-cell conjugate formation”, Nature Communications, 2017 July 12.DOI: 10.1038 / ncomms16001

À propos de l’étude

L’article «LFA-1 activates focal adhesion kinases FAK1/PYK2 to generate LAT-GRB2-SKAP1 complexes that terminate T-cell conjugate formation» a été écrit par Monika Raab, Yuning Lu, Karsten Kohler, Xin Smith, Klaus Strebhardt et Christopher E. Rudd. Il est paru dans Nature Communications le 12 juillet 2017. DOI: 10.1038/ncomms16001

Source :Communiqué Université de Montréal (19/07/2017)

http://www.alphagalileo.org/ViewItem.aspx?ItemId=177462&CultureCode=fr

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