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L’examen clinique posturologique : debout évidemment !

Au cours d’une consultation commentée, Philippe Villeneuve nous a décrit le protocole d’un bilan posturologique sur plate-forme stabilométrique. Il nous a également présenté une sélection de tests de posturologie.

Par Jérémie Cogan, ostéopathe, et Reza Redjem-Chibane

osteomag-25-FICHE-CLINIQUE--sliderL’ objectif d’un bilan posturologique est double. D’abord définir la qualité des oscillations en posture orthostatique par une plateforme de stabilométrie. Ensuite, évaluer la qualité du tonus musculaire dans le mouvement par le bilan posturo-dynamique. La consultation commence donc par un bilan posturologique sur plate forme de stabilométrie-podomètre. Lors de cet examen, le patient est pied nu et en sous-vêtement. La qualité des pressions plantaires ainsi que les oscillations du centre de gravité du patient sont analysées. Un fil à plomb placé face à lui sert de repère visuel. La prise de mesure dure 50 secondes. La focalisation de l’attention est améliorée en demandant au patient de compter les secondes. Quatre séries de mesures sont réalisées sur la plate-forme :

– les yeux ouverts,
– les yeux fermés,
– les yeux ouverts avec une « mousse » sous les pieds pour inhiber la qualité d’exocapteur des pieds (« effet anesthésique »),
– les yeux fermés avec une « mousse » sous les pieds.

Les caractéristiques analysées au cours de cet examen sont :

– la symétrie des appuis,
– et la régulation de la position et les oscillations.

Pourquoi demander au patient de fermer les yeux ?

Les oscillations du centre de pression (à ne pas confondre avec le centre de gravité) doivent être normalement comprises dans une surface de 1cm². De droite à gauche, d’avant en arrière, etc. Les oscillations de ce centre de pression sont « chaotiques » mais toujours autour du même point. Des milliers de rythmes physiologiques coexistent dans le corps : mouvements ventilatoires, mouvements de compensation entre le pelvis et la ceinture scapulaire pour maintenir la posture tout en respirant, etc. Ils se répercutent sur ces oscillations lorsque le patient est en position debout orthostatique.

[button href= »http://www.osteomag.fr/boutique/ » target= »_blank » align= »center »]Retrouvez l’intégralité de cet article dans L’ostéopathe magazine #25[/button]

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